ENILREVO 2013

Les survivors du group Overline 2012, invités par Xavier, et le soutien de Jean-Christophe, vont se remettre à table pour 2013.

Cette année  de nouveaux artistes viennent s’associer pour cette jam. 
Vu les progrès scientifiques, techniques, poëtiques, “ philisophiques”, artistiques.... cette Odyssée un peu homérique va s’élargir de sept à quatre vingt dix sept ans... 
Une exposition d’ordre collectif, sorte de renaissance ou de reconnaissance, certains de nous sont peut-être datés, par le style, la forme, l’idée, le sujet, la technique ... mais ils sont là, vivants et ne demandent qu’à vivre de la vie et de leur art. 
Pas comme ces peintres datés, Magritte: 1898-1967, Courbet: 1819-1877, Manet 1832-1883, Basquiat: 1960-1988, et bien d’autres.

La fosse de l’enterrement à Ornans est loin d’être bouchée par tous ces tas d’os réduits en poussière, ce trou est peut-être l’origine du “démonde” , une invitation à “ dance with the devil.”
Sur la toile de Courbet, les témoins sont bien présents, Caroline Schwad, Henri Guitton, Frédéric James, Annick Gaston, Thierry Froger, Pierre-Yves Gervais, Bernard Philippeaux, Eric Penard, Laurence Drapeau, Arno Rocher, Christine Poupeau, Xavier de Maisonneuve, Paulico...

Nous sommes face à notre miroir, suffit-il de vouloir passer de l’autre coté pour apercevoir le lapin blanc, fumeur de carottes?ou bien, Carroll au pays de l’oseille.
 Terminé la soap d’Andy, sa peinture est datée, tout comme les produits de la société de consommation, avec date limite de péremption.
La campbell et d’autres, sur le bureau, direction poubelle, en mode sécurisé, évidemment. Qui achèterait, une peinture avariée?
Comme pour les pommes de Cézanne: 1839-1906, un peu pourave, sans compter Isaac Newton qui prit la pomme avec gravité.

Dans cette auberge espagnole, place aux artistes vivants, à l’étalage ils apportent du bonheur, à consommer, peut-être autrement.


                                                                                                                (Bernard Philippeaux)

OVERLINE Le GROUP 2012

  Après une Over Soup, Andy Warhol n’a pas pu se remettre à table avec sa mère, ses copains, Duchamp, Magritte, Lou Reed, Naomi Campbell et d’autres Velvetiens.

Jean Christophe avertit Xavier de Maisonneuve, et la très bonne idée de Xavier fût d’appeler ses apôtres de copains, pour préparer le spectacle, au Prieuré St. Nicolas, ce prieuré qui a vu passer beaucoup d’artistes, tous les styles d’art, et même parfois des expositions très sérieuses, “ Y a pas que la rigolade, y’a l’art “ disait Raymond Queneau, très à DADA sur les principes comme Tzara.

Sont présents pour la jam session :

Les frères, Paulico, Penard, Drapeau, Rocher, Philippeaux, Grataloup, Poupeau, de Maisonneuve.

Vu le temps imparti, pas de thème pour ces anathèmes d’artistes, jeunes cabots, vieux cabots, tous (égos) pour se taper le boeuf au pied levé.
Vu les artistes choisis par Xavier, évidement cela ne peut être que bien, je crois profondément que dans cette improvisation, ça va accrocher, et nos âmes vont se mettre à valser sur un pur rock à quatre temps, un peu free et parfois acide comme Lucy et ses diamants, et là, ça peut devenir très très bon en se laissant aller à cette grande communion momentanée et trop éphémère.
 Dans ce partage symbolique du pain et du vin et dans notre époque un peu dure/rail et boogie woogie, il y aura bien quelques canards dans la “soup d’Andy”, mais pour les peintres il faut bien croûter.
Avant de retourner dans nos ateliers sur fond de “on the road again” tout en sifflotant “ I’am a very, very poor lonesome artist. “
Et de toute façon, nous ne risquons rien absolument rien, Il est évident, que nous irons tous au paradis.

                                                                                                                             Le GROUP overline

(Bernard Philippeaux) 2012

Plan de l'exposition 2013

HENRI GUITTON




"là où nous manquons de rêveries,
les notes qu'égrène Henri Guitton,
 l'air de rien nous reveillent.

                                     Elles nous allègent."


                                                                                                                       Pierre Giquel



Texte d'exposition, septembre - novembre 1998,
Chapelle du Genêtiel, Château-Gautier



Vit et Travaille au Château d'Olonne, Téléphone : 02 51 32 49 44

THIERRY FROGER


        " A la manière d’une langue qu’il se plaît à déconstruire, Thierry Froger emprunte ainsi au répertoire du cinéma et de la photographie sous le mode de la radiographie amusée.
        Entre petites et grandes histoires, clins d’œil successifs à des références filmiques et aux codes de la chambre obscure, ses installations mettent en réseau projections, superpositions et généalogies formelles. Entre croisant l’intime, la mémoire des corps et des surfaces, celles-ci deviennent autant de prétextes à la naissance de spectres, à la production de plis fantasques et d’autres drapés monstres. "

Frédéric Emprou


vit et travaille près de Clisson -  06 82 58 24 93 - www.collectifr.fr/reseaux/thierry-froger - thierryfroger3(@)wanadoo.fr

PIERRE-YVES GERVAIS

« Salomé au prieuré »



Que de questionnements lorsqu’on expose dans un lieu comme le prieuré…




Même désacralisé, ce lieu garde en mémoire les torrents de prières et d’espoirs sur ce promontoire, axe-point-pivot entre ciel, terre et eau. Son plan en croix légèrement encavé, ceinturé de canons, est déshabillé de toute iconographie religieuse. 


Mais quel panorama !!!

Le lieu seul réunit toutes les conditions pour exprimer ce à quoi je tiens le plus au monde :

L’amour de la peinture.

Convaincu que ce qui fait un artiste est l’expression d’un point de vue particulier, je propose là de signifier la place du chœur et du retable en posant trois toiles figurant deux portraits de moteurs et la représentation d’un corps féminin tiré d’un épisode du nouveau testament : Salomé

Beauté emblématique et cruelle pour qui on perd la tête, elle est escortée par deux moteurs plus actuels que jamais, préfigurant l’ère des droïdes qui s’annonce.




Pierre-Yves Gervais, Juillet 2013



http://www.pygervais.fr/  - vit et travaille à Palluau  -   06 61 21 09 29 - pierreyvesgervais(@)hotmail.com

CAROLINE SCHWAB


        Prothésiste dentaire de formation, sculpteur de dents, elle s'oriente conjointement vers la création. Elle travaille dans son propre atelier : elle modèle, engobe, sculpte, tourne, émaille. Elle travaille aussi auprès d'autres artistes -Hervé Szydlowski, Guy Leperse, Marie Tual- à Limoges, Poitiers, Paris ou Lille.

       Invitée à exposer au Prieuré Saint-Nicolas, elle choisi de mettre en scène un Banquet ludique.


        La pureté de ses créations à la simplicité trompeuse est renforcée par l'omniprésence du blanc, parfois ponctué par des touches colorées qui semblent donner vie aux objets. Son rapport à la couleur -rapport paradoxal avec la ressemblance- n'est pas un rapport de trouvaille hasardeux mais un rapport choisi. 

     En observant ses collections on se prend à s'imaginer chez elle une mystérieuse aptitude à discerner ce que personne d'autre ne voit.  Son plaisir sérieux de donner de l'importance à des choses qui n'en n'ont pas... peut-être ?  





www.carolineschwab.com/site actuellement en construction  - vit et travaille au Château d'Olonne  -   06 46 88 22 98 - schwabschwab(@)gmail.com

ANNICK GASTON

La calligraphie singulière d'Annick Gaston
Installée à La Chaume depuis 2003, Annick Gaston est peintre-graveur. Elle a fait de ses silhouettes élancées noir et blanc sa marque de fabrique. Elle vient de cosigner un recueil de poèmes d'un auteur chinois et a exposé à Pékin l'hiver dernier à l'issue d'une résidence d'un mois.
Ses silhouettes monochromes sont sa signature. Des silhouettes d'hommes, de femmes et d'enfants. Souvent dans le mouvement, et très épurées, elles parlent d'exode, de solitude, de misère... Elles expriment, en quelques traits,  la vitalité, la complicité mais aussi le poids de la vie. Sérénité, tristesse, mélancolie, poésie affleurent dans chacune de ses gravures. Pas de paysage. Mais la mer n'est jamais très loin.
Severine Le Bourhis  2012



Vit et travaille à la Chaume, les Sables d'Olonne- 06 22 17 92 28 - annickgaston(@)yahoo.fr
www.annickgaston.free.fr

SEBASTIEN et THIERRY PAULICO

Il y a dans la peinture des frères Paulico une fougue, une puissance, un truc que je n’arrive pas vraiment à expliquer mais que j’adore, quelque chose de rebel et de jouissif.

 Ils aiment la peinture et ils aiment les images.

 Ils ont un côté destroy et éclatant, mêlant sans complexe les tons et les motifs de camouflages aux oranges, bleus, rouges ou verts pétants. Ils peignent en éclaboussures de lumières, des scènes représentant les grands rituels de nos sociétés contemporaines : stades de foot, assemblée nationale, la bourse, la Ka’Ba, les joueurs au casino...

Il y a chez eux un réalisme violent, frontal, aussi sombre que lumineux.

 Il y a cette saveur de peindre où les réserves, les tâches, les aplats, les dégoulinures s’organisent avec une très grande maîtrise et une incroyable spontanéité. C’est physique, sans concession avec quelque chose qui n’est pas sans me faire penser à Caravage. 
Christophe Cesbron

 www.paulico.over-blog.com/    Sebastien Paulico : 06 442 416 54 // Thierry Paulico : 06 72 96 89 96

ERIC PENARD

Le travail réalisé s'inspire du film «Casablanca»(1943) de Michael Curtis.

Une série de dessins, tracés librement à partir de captures d'écran, est la base de l'installation présentée. L'intervention respecte peu les exigences de la narration ou de la chronologie au profit du jeu plastique.
L'étude cinématographique laisse alors la place aux flottements d'un rêve surréaliste.


Eric Pénard



Vit et travaille aux sables d'Olonne- 06.82.96.74.27 - penard.eric(@)orange.fr
www.eric-penard.com

LAURENCE DRAPEAU

OUVRAGE DE DAMES    


Extraits de la série 54 Dress Code 2012-13

Le code vestimentaire ( Dress Code) est le plus souvent une norme sociale non écrite, tacite, mais toutes les sociétés humaines en comportent un, compris et adopté par ses membres.
Ici, ces codes sont détournés, travestis.
Qui porte quoi ? En quelle circonstance (très) particulière ?
Jusqu'à l'absurde, tout est envisageable.


Extraits de la série 55 Identités 2013

Des petits paysages comme des territoires personnels, des images envisagées projetées sur le fond.
Les personnages dans leur cadre sont des rêveurs d'espaces qui leurs ressemblent.
Lieux de quiétude ou d'inquiétude : question de point de vue.

vit et travaille au Château d'Olonne -  06 829 652 34 - www.laurencedrapeau.com

ARNO ROCHER

Le critique Frédéric Emprou lors d'une précédente exposition, y répond en voyant dans le travail d'Arno Rocher la "mise en forme de la transformation" :

"(...) A partir d'un protocole précis et récurrent, le choix d'éléments figuratifs qui se superposent les uns aux autres, ces peintures constituent le moment d'une expérience, au sens presque scientifique, et qui n'a de cesse de se prolonger. Dans un processus distancié, il s'élabore une composition volontiers ludique qui reposerait sur une non décision constante, tel un agencement en suspension.(...)
L'idée d'une surface qui s'organiserait d'une manière autonome. Chaque motif s'impressionnant les uns par rapport aux autres, comme un polaroïd à choix multiple. (...)."

www.arnorocherpeinture.com - Vit  et travaille à Nantes - 06 750 231 07

BERNARD PHILIPPEAUX

Bernard Philippeaux, le pop critique

On ne s’étonnera pas de ce que PHILIPPEAUX est, comme sa peinture, lui-même un pince-sans-rire et il faut se réjouir, peut-être du dynamitage de la société consumériste à laquelle s’attaque ce musicien devenu peintre avec une inventivité déconcertante, mêlant les images et les mots - les jeux de mots (“beurre de missel”...)

Philippeaux accomplit son programme et cela donne des peintures d’une étonnante efficacité. On ne les décrit pas, parce qu’il faut littéralement les lire.

Comme le dit si bien Pierre Tilman: ” Bernard Philippeaux fait une peinture qui se lit. Dans un monde qui se lit. Parce que nous vivons dans un monde qui se lit, et nous ne faisons que ça toute la journée, sans même nous en rendre compte, lire, lire, et relire... “ Alors il faut bien qu’un peintre nous apprenne à lire au deuxième degré ou troisième degré, avant que nous sombrions dans l’abrutissement. Philippeaux s’est donné comme mission de nous réveiller, peut-être de nous guérir, s’il est vrai comme l’observe Tilman que “ cette société qui affiche son bien être à la face du monde entier est basée sur le mal être.“

Bernard Philippeaux concluait avec précaution: “ je pense être influencé par l’ esprit pop dans mon travail, avec il me semble, un esprit peut-être Pop critique. Sous toute réserve.” Pas de réserve: s’il existe aujourd’hui une peinture pop pleinement, radicalement critique, c’est celle de Philippeaux.

A consommer sans aucune précaution.
Jean-Luc Chalumeau.
(extrait)


bernard.phippeaux(@)wanadoo.fr -  www.bernardphilippeaux.free.fr

FREDERIC JAMMES

IMAGES NOIRES



Fin 90, j'ai changé de fond.


C'est la galeriste montpelliéraine Hélène Trintignan qui m'a mis la puce à l'oreille. « Vous les jeunes artistes [à l'époque j'étais donc encore très jeune], vous êtes obsédés par Picasso et Matisse, vous ne voulez pas passer à autre chose ? »
Il est vrai que mon travail à ce moment était très marqué par ces deux (géants) maîtres (qui ne l'est pas au xxe siècle?) mais nourri également de la jeune figuration libre sétoise (Di Rosa/Combas, grands buveurs de jaune devant l'Eternel, nos voisins de comptoir à Balaruc-les-Bains...), et la réflexion d'Hélène fit mouche : vexé à mort comme il se doit, je décidais illico après une longue période de désespérance qui dura trois jours (ou trois mois, je ne sais plus...) de changer radicalement ma façon ; fini le décorum, fini les nymphettes surréalistes, fini les oiseaux dans le ciel,
… place à l'art cérébral !
Le fond blanc devint rouge puis bleu outremer puis vert de vessie et enfin noir ou presque, terre d'ombre brûlée plus exactement, en couches multiples c'est aussi so(m)bre que du noir mais plus chatoyant, chaud comme du cuir mais froid comme la nuit... Les représentation se cérébralisent, les corps se fragmentent en volumes en suspension dans le fond devenu spatialité... La lumière naît du néant, subtiles touches de blanc mixées au fond qui donnent le jour à des corps célestes en flottaison dans le... rien !


Presque vingt ans plus tard, après avoir lâchement abandonné ces peintures/sculptures impossibles pour la tentation de la chair, le goût prononcé pour l'ivresse de la représentation réaliste, me voici donc attiré de nouveau par les images noires...
Noires de désir, noires de violence, noires de beauté, noires de méchanceté, noires de bêtise, noires d'ombres, noires de nuit, noires de noir et noir d'y voir...


Les images noires peuvent ne pas être vues, elles doivent ne pas être trop montrées, il faut chercher pour les voir, chercher pour les lire, chercher pour y trouver du sens, un sens autre que le bon sens, une absence d'essence, et beaucoup d'indécence...


Mékilé ?
Hin ?
Mékilélé ?
Hin ? Des cents
&
Des cents ?
D'yeux seul le sait
celui qui veut bien voir...
Méjeunveupluvoar,
c'est trop moche...





Landeronde, centre du monde, le neuf six deux mil treize.



CHRISTINE POUPEAU

« LUX »



Tirages argentiques sur dibon



Depuis toujours je travaille sur l’image de la Femme. Je sonde son identité plurielle, j’explore l’écriture du corps dans l’espace, et pour cela j’utilise des médiums aussi différents que complémentaires que sont la photographie, le dessin, la peinture…


                                                    Par l’étude du mouvement, l’usage intuitif
                                                               du flou, je saisis une réalité 
                                                           qui nous échappe, en capturant
                                                              la fulgurance de la lumière : 
                                                    le modèle revisité, sa réalité improbable
                                                                 flirte avec l’abstraction.


La série de photographies présentées dans le cadre d’Overline 2 est un  face à face avec le modèle, un duel fusionnel.

Le mouvement du corps dans l’espace  traversé par les couleurs du soleil  révèle par son écriture gestuelle une calligraphie photographique.

« Lux » danse,  tourbillonne, le corps  fusionne avec l’Eau, l’Air, la Terre… Elle est Lumière.



Vit et travaille à Landeronde - 06 77 36 17 00 - www.christinepoupeau.fr

XAVIER DE MAISONNEUVE

Je reprends là ou je l'ai laissé. 

My paintings have no specific forms, nor specific directions neither than Syncretism.
This term is a synonym of Fusion, integration, dissolve, concentration, amalgam, assimilation… and else.
Also, the most important idea in my narration is Hyperralistic, in a term of society representation.


This idea of it is sized by a very simple thing, an usual action of the painting itsef ; A banal event that is increasing a psychologic effect : witch with the title, turn it all in another reel.


" I develop my own mythology " , in a study of the « Collective consciousness »; where from the notion of syncretism, the reappropriation of the language : because as Hyperralistic, it aims at inhibiting the individuality and at committing a general interest.


www.xavierdemaisonneuve.com - vit et travaille à st gilles croix de vie  -   06 109 381 45

JULIEN GRATALOUP

 Les Faits                                                                                                                         


Diplômé de l'école Estienne, Paris.
Il travaille pour la presse française et internationale : Libération, le Monde, La Tribune, Les Inrockuptbles, Courrier International, Télérama, Stratégies, Lire, Enjeux les Echos, Nouvel Observateur, Wall Street Journal, Financial Times, New Yorker...
Pour le corporate : TGV magazine, Epok, Airbus, Gaz de France, France Telecom, RTE mag, Lafarge, Renault, diverses banques et Ministères... (...)

Des Techniques                                                                                                                

La recherche Iconographique, la photocopie, le découpage, le démontage, la mise en scène, le collage, le montage, le rehaussage à la gouache couleur et à la mine noire. A l'occasion, il s'engage à trouver une solution visuelle à vos interrogations hétéroclites avant publication comme, par exemple, « le boom des rémunérations périphériques », « le scepticisme de l'art traditionnel breton » ou encore « cinq nuits avant Marie-Louise ».

Une patte qui interpelle                                                                                                   

Julien Grataloup se nourrit du grenier de notre oubli, dont il prélève et sélectionne les meilleurs morceaux.
Il remplit ses boites d'archives, d'objets et de symboles. Ses figures élémentaires : Fées, dés, créatures à plumes, disques vinyles, businessmen, chaises et bureaux, atomes, livres, portes, lapins, chapeaux, valises routes, affiches B, jonquilles, colibris, palmiers, houx,...Ce bestiaire hybride transite d'une planche à l'autre et recouvre chaque fois une identité nouvelle de sorte à introduire de nouveaux tableaux. Naissent des images oniriques, un monde étrange où tout se reconnaît, où tout est transfiguré.


Sorti du carton                                                                                                                  

il livre au premier coup d’œil une impression de déjà vu qui accroche et donne envie de s'y pencher d'un peu plus près. Toute ressemblance n'est que faux-semblant dans un jeu de trompe l’œil.
Entre nature et buildings, il nous transporte dans un conte en Technicolors dont les personnages ignorent leurs égarements. Une modernité rétro à la poésie troublante.

L.J.L.J.

vit et travaille à la Nantes - http://www.juliengrataloup.com/ -contact@juliengrataloup.com